C’est le moi fatigué qui s’exprime !

Mais que ce sont ces voix que l'on entend pratiquement à longueur de journée ?

C’est sûrement le moi en nous qui n’arrive plus à  s’exprimer, qui a vieilli et qui est fatigué...

Tout le monde passe par cette période avant l’arrivée à l’âge adulte ou on ne sort plus, on a envie de rien, on veut être seul, cette période peut durer de quelques semaines, à plusieurs mois voire des années dans notre/mon cas et plus elle est longue plus le moi, les pensées qui fusent et s’emmêlent à tout va plus il est dur de se retrouver c'est pourquoi on a besoin d’un support, d’une béquille qui nous permettrait peut-etre de démêler tout ça, on a besoin d’une personne à qui parler ( un psychologue, des amis, la famille) pour pouvoir peut-être y voir plus clair, mais arrivé un moment la vie est bien trop compliquée pour y arriver, je reviens sur cette période qui a été longue suite à  un élément déclencheur où l’esprit s’est scinder en deux d’où vient la définition de la schizophrénie Schizen : fendre et Phrénie : esprit.

D’un côté je dirais qu'il y a cette part de nous gentille, adorable et pleine de qualité, et de l’autre cette partie qui ne peut pas ou plus s’exprimer qu’on a laissé à l’écart depuis bien trop longtemps et où les pensées s’accumulent et se superposent si bien qu’on y perd le fil et que cela devient des voix auxquelles on n’y peut plus rien et il nous faut vivre avec, la solution est très difficile à trouver c’est un ensemble de choses, de personnes que l’on rencontre, de chance, c ’est pourquoi au début de la maladie il est important d’échanger simplement avec des personnes qui ont la même pathologie histoire dans un premier temps de se faire une idée sur les choses que vivent nos semblables (et pas en tout points)et surtout se dire qu’on est plus seul(e) et arrivé à un moment où beaucoup de travail personnel à été fait on commence à  sortir la tête de l'eau, ce n’est pas facile avec la vie sociale virtuelle qu’on nous propose aujourd'hui, et la psychiatrisation de la société dans laquelle on parle moins, on se confie moins à des amis, de la famille, maintenant dès que ça ne va pas on en parle à un médecin...

Donc ce déficit de vie sociale concrète que l’on a plus ne nous aide encore moins à parler de ce qui ne vas pas, certains ne se gênent pas pour le faire sur les réseaux sociaux ( je ne dis pas de le faire), parfois ça dérange, parfois non et cela peut être mal vu...

On a donc une accumulation de pensées, de voix qui reviennent à certaines périodes où quand on ne s’y attend pas qui peuvent être très angoissantes et très gênantes, et il y a des jours où l’on se barbe à ressaser le passé, à se morfondre ou même à se fourvoyer c’est pourquoi il faut être actif, voir des gens et parler avec eux et se dire que le ridicule ne tue pas, tout le monde a le droit de dire des bêtises c’est comme ça qu’on avance. Pour ainsi refaire, recréer la connexion dans notre esprit et être enfin en accord avec soi même, mais nous ne sommes plus sur les bancs de l’école dans un cadre rassurant ou pas entouré de tous maintenant c’est la vraie vie à nous de faire au mieux !

Bonne chance à  toutes et à tous.

pensez à prendre votre traitement.